Série : Les McCabe (n°1)
Auteur : Maya BANKS
Genre : Highlands
Année : 2012
Editions : J'ai Lu Collection : Aventures & Passions
N°10167
4e de couverture :
Mairin Stuart se sait perdue lorsque les hommes de Duncan Cameron envahissent le couvent où elle se cachait. Cet ambitieux convoite sa dot et ne reculera devant rien pour la contraindre au mariage.
Livrée à sa cruauté, Mairin résiste, puis parvient à fuir en compagnie d’un garçonnet. Or le père de ce dernier, Ewan McCabe, les rattrape et la soupçonne d’avoir enlevé son fils. Mairin ne porte-t-elle pas les couleurs de Cameron, son pire ennemi ? Face à la fureur du colossal Highlander, la fragile Mairin fait front de nouveau. Et curieusement, cette fois, elle n’a plus envie de fuir...
Mon avis :
"La Nouvelle Julie Garwood !!" avais-je lu dans les avis.
On ne peut faire référence à la Grande Prétresse sans éveiller mon intérêt.
Depuis que Julie Garwood s'est tournée vers la romance contemporaine policière, ses historiques me manquent beaucoup. M'attendant tout de même à être déçue je l'ai acheté et lu dans la foulée.
Au bout d'une vingtaine de pages j'étais déjà en train de crier à l'imposture !
Maya Banks n'est pas seulement d'inspiration Garwoodienne, ce livre est un patchwork, plagiat, copier-coller, racket, compilation de moments choisis dans presque toute l'oeuvre de Julie Garwood (soit l'auteur n'a pas tout lu, soit elle en garde sous le pied pour les deux prochains tomes), mais moins bien écrit quand même.
De ressemblances en similitudes, je me suis finalement lançé le défi de retrouver les passages pompés dans les romans de la Diva de l'Amour.
Pour ne pas exagérer dans le spoil, je mettrai en blanc les spoilers graves (pffou!)
Maya Banks, une histoire
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Made In Julie Garwood
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Au début du roman, l'héroïne se cache dans une église en se faisant passer pour une nonne.
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Comme dans... Sister Act oui, mais surtout comme dans "La Fiancée Offerte"
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L'héroïne est kidnappée et va rencontrer le fils du héros, un petit garçon qui a été enlevé en même temps qu'elle.
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Comme dans "Le Maître-Chanteur"
L'héroïne est kidnappée et va rencontrer le filleul du héros, un petit garçon qui a été enlevé en même temps qu'elle. |
L'héroïne se fait battre comme plâtre par le méchant et a le corps couvert d'ecchymoses. L'enfant lui promet que ça n'arrivera plus son père la protègera | Comme dans "Le Maître-Chanteur" L'héroïne se fait battre comme plâtre par le méchant et a le corps couvert d'ecchymoses. L'enfant lui promet que ça n'arrivera plus son oncle la protègera |
Le
petit garçon ne peut plus dormir autre part que dans les bras de
l'héroïne, le héros découvre donc son fils dans le lit avec elle :
- Pardonnez cette intrusion, [..] mais je cherchais mon fils. C'est alors qu'en suivant son regard, elle découvrit Crispin roulé en boule à ses cotés. Il dormait pelotonné contre son flanc, les couvertures tirées jusqu'au menton. |
Comme dans 'Le Maître-Chanteur"
Le petit garçon n'est pas dans son lit, tout le monde le cherche, il est parti dormir dans les bras de l'héroïne. Brodick s'approcha de la fenêtre et ouvrit les rideau. Alec était bien là [...]. Le petit garçon était blotti contre la jeune femme. Gillian [...] avait passé un bras autour de l'enfant comme pour le protéger pendant son sommeil. |
L'héroïne au héros :
- Je ne suis pas sous vos ordres ! - Dès l'instant où vous avez mis les pieds sur mes terres, vous êtes passée sous mon autorité. La promesse de mon fils vous a placée de manière infrangible sous ma protection. Celle que je lui ai faite à mon tour l'a renforcée. |
Comme dans le Secret de Judith:
-[...] Je ne devrais pas avoir à vous obéir [...] - Judith, reconnaissez-vous que, tant que vous habiterez chez mon frère, vous serez sous ma protection ? - Oui [...] - Jusqu'à ce que vous soyez de retour en Angleterre je suis responsable de vous. Vous obéirez à tous mes ordres, insista-t'il. Vous venez tout juste d'en convenir. |
L'héroïne risque sa vie étourdiment en intervenant sur les lieux de l'entraînement des guerriers :
Elle inspecta attentivement les combattants et finit par apercevoir l'objet de sa fureur.[...], elle s'élança dans la mêlée, le regard fixé sur le laird. |
Comme dans "Le Maître-Chanteur"
- Brodick ! cria-t-elle j'ai besoin d'un entretien avec vous. Mais il était loin devant elle et n'avait probablement rien entendu à cause du vacarme des épées qui s'entrechoquaient. Gillian releva ses jupes et courut pour le rattraper. Dans sa précipitation, elle faillit bousculer un guerrier et en évita un autre de justesse. |
Lors d'une attaque surprise l'héroïne va être blessée mais ne va pas s'en rendre compte de suite :
Une vive douleur lui déchira le flanc et à sa stupeur, une flèche vint se planter en terre juste à coté des enfants [...]. Elle resta pétrifiée, un des enfants auraient pu être touché ! |
Comme dans "Un Ange Diabolique"
Au même instant, elle ressentit une douleur fulgurante lui déchirer le côté droit. [...] Elle en conclut qu'une branche avait dû l'érafler au passage. |
L'héroïne
étant blessée, le héros l'a soignée, il a montré de la douceur,
lorsqu'il quitte la pièce il reprend une expression de guerrier
implacable.
Une fois dans le couloir, le guerrier reprit le dessus. |
Comme dans "Sur ordre du roi" : Dès qu'il se retrouva de l'autre côté du paravent, le sourire affecté qu'il avait affiché jusque là s'évanouit.
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Les héros sont convoqués devant le roi car la validité de leur mariage est contestée par le méchant
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Comme dans "Un mari féroce"
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Je dois avouer qu'au bout d'un moment j'ai oublié mon indignation et me suis prise au jeu.
Si vous aussi vous avez repéré de similitudes avec des romans de Julie Garwood que je n'aurais pas vues, n'hésitez pas à me les signaler ^^ Je suis sûre que ce livre est à tiroirs en plus, il doit y avoir encore plein de références.
Bon voilà, alors autant dire que je vais avoir du mal à noter ce livre étant donné que la majorité du contenu n'est pas inédit.
C'est dommage car lorsque l'auteur s'éloigne un peu de la copie cela donne lieu à des scènes intéressantes et vers la fin, elle arrive à réellement faire monter la tension et le suspense.
Sinon, le héros à un tendance désagréable à appeler l'héroïne "Ma Demoiselle", ça fait trop vieux-jeu, j'aime pas.
Est-ce que je lirai la suite ?: je pense que oui. Si c'est encore de la copie je ferai mes repérages, un peu comme un sudoku nouveau genre, sinon ça peut être vraiment bien.
Ma note pralinée :
/ 5
Export Cowblog : article du 12/03/2014
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