Titre : Une Nuit Pour S'aimer / One Night For Love
Série : Les Bedwyn (préquelle n°1)
Auteur : Mary BALOGH
Genre : Régence
Année : 1999
Editions : J'ai Lu Collection : Aventures & Passions
N°10159
4e de couverture :
Neville Wyatt s'apprête à épouser sa cousine Lauren
quand il se croit victime d'une hallucination : sur le parvis de
l'église vient d'apparaître la silhouette fragile d'une femme en
guenilles. Lily.
Neville l'a épousée au Portugal dix-huit mois plus tôt, juste avant qu'elle soit tuée sous ses yeux.
Aujourd'hui, il la retrouve bien vivante ; la même et pourtant une
autre, meurtrie par la violence des hommes et la déchéance. Ici, à
Londres, le gouffre qui les sépare n'a jamais été plus grand. Lily est
roturière, illettrée. Tandis que lui est devenu le nouveau comte de
Kilbourne. Et pourtant, il l'aime toujours...
Mon avis :
Une amère déception.
Le début était prometteur pourtant.
On commence directement avec l'arrivée de Lily à l'église pour
interrompre le remariage de son mari qui la croyait morte. C'était
vraiment prenant et intéressant de voir le chamboulement créé par cette
interruption, et les émotions confuses et contradictoires qu'éprouvent
les héros.
Ensuite, on replonge dans le passé, pour découvrir les circonstances de
leur mariage. Cette partie est vraiment trop courte (15 pages), j'ai eu
l'impression de lire un résumé. J'aurais voulu que ce soit plus
développé, ressentir mieux les émotions, savoir les épreuves qu'ils
avaient traversées ensemble avant, mais bon je trouvais toujours la
lecture agréable.
Puis retour dans le présent dans la 3e partie. Après une entame
honorable où l'héroïne se heurte à un monde qui lui est étranger et dans
lequel elle peine à se fondre, la suite des évènements m'a fait plonger
dans l'ennui.
Quel manque de passion. TOUS les personnages semblent accepter les
évènements qui leur arrivent avec une certaine soumission. Pas de
combat, "laissons le temps au temps" ou "c'est trop dur, laissons
tomber". Avec de tels comportements on peut être étonné qu'ils trouvent
le bonheur à la fin du roman.
Et j'avoue que Lauren, la fiancée abandonnée au pied de l'autel, m'a
pourri l'ambiance. On comprend bien qu'elle a un problème d'ordre
émotionnel, mais là où on voudrait vo/ir une fiancée furieuse,
mortellement jalouse, on ne trouve qu'une bienveillante réaction qui
renferme quand même (c'est bien la seule chose saine) une colère et une
souffrance réprimées.
J'ai aussi trouvé que les traumatismes de guerre, au vu des épreuves qu'a traversé l'héroïne n'étaient pas exploités.
J'ai eu à plusieurs reprises l'impression d'arriver "après la guerre",
et donc qu'au final il n'y avait pas tant de contenu que ça.
Et j'ai regretté le happy end trop facile et excessif.
Au final, j'ai refermé ce livre avec un soupir de soulagement et je ne
suis pas sûre de lire la suite malgré les excellents avis sur ces tomes.
Ma note pralinée :
/ 5
Export Cowblog : article du 02/03/2013
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