Titre : Le Coeur à Vif / Heartbreaker
Série : Buchanan (n°1)
Auteur : Julie GARWOOD
Année : 2000
Editions : J'ai Lu Collection : Amour & Destin - Intrigue
N° 7803
4e de couverture :
En dépit de son âge, le père Madden croyait avoir tout entendu dans le secret du confessionnal. Il se trompait.
-Je vous demande l'absolution, mon père, pour le meurtre que je vais bientôt commettre.
Ce n'est pas une plaisanterie hélas : Le pénitent a avancé des preuves de ses crimes passés.
Surtout, il a pris soin de révéler l'identité de sa future victime qui mourra dans d'atroces souffrances : Laurant, la propre sœur de Madden !
Affolé, ce dernier fait appel à son ami Nick Buchanan, agent du FBI. Le tueur est un redoutable prédateur.
Pour l'arrêter, une seule solution : lui tendre un piège. Laurant
servira d'appât. Nick ne la quittera plus, ils seront ensemble jour et
nuit, affichant une intimité qui forcera l'assassin à sortir de
l'ombre.
Mais est-il prudent d'exciter la jalousie d'un pervers assoiffé de vengeance ?
Mon avis :
C'est la troisième fois que je le lis, et maintenant je peux écrire
pourquoi ce livre n'est jamais resté gravé dans ma mémoire : c'est parce
qu'il est pas terrible, même si c'est du Julie Garwood.
Malgré mes maigres aptitudes et intérêts pour les romans d'intrigue, je
pense que si on le lit comme tel c'est pas mal, et plutôt bien ficelé
(du moins il me semble). Cela m'a un peu fait penser au style de Mary
Higgins Clark (un peu, j'ai dit) dans le sens où on suit la plupart du
temps les personnages principaux, mais dans certains chapitres, nous
suivons des personnages secondaires, potentiels témoins, victimes,
etc.... et le tueur.
En revanche, si on recherche la romance, favorisée par la situation
dangereuse et la proximité avec la protection jour et nuit, ce qui est
mon cas, eh bien on ne peut qu'en ressortir déçue.
Le couple principal ne présente aucune alchimie. La grande Julie Garwood
était visiblement à cours de poudre de perlinpinpin quand elle l'a
créé. Leur relation est presque platonique pendant les quatre-cent
premières pages si l'on fait exception d'un baiser regretté - c'était
une erreur n'en parlons plus - et quelques mini-crises de possessivité -
pour la forme, et auxquelles on a du mal à croire. Et leurs sujets de
conversation sont inintéressants et majoritairement composés de
critiques snobs prononcées par le héros sur le "bled" dans lequel ils
sont.
D'autre part, je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'étendue du
vocabulaire de la traductrice qui a quand même réussi à caser dans cette
histoire le mot "inexpugnable".
Où sont passées la complicité, l'humour, et la bonne humeur
communicative que je trouvais dans les historiques de la grande Julie
Garwood ?
Nick, si il est comme je le suppose un descendant du magnifique et
fantasmatique Brodick Buchanan ne fait pas honneur à son ancêtre, qui le
renierait certainement sur le champ si il voyait comment il agit avec
Laurant, notre héroïne. Quand enfin, au bout de 400 pages, on arrive à
une relation plus charnelle, grâce à l'offensive de la demoiselle, il
semble faire contre mauvaise fortune bon coeur. Qu'est-ce donc que ce
Buchanan in-offensif et si peu enthousiaste ? Serait-il gay ?
Quant à Laurant, c'est une héroïne tout à fait honorable bien qu'elle
aussi soit en dessous des héroïnes historiques de cet auteur. Elle se
retrouve la cible d'un tueur en série, et agit avec tout le courage que
l'on peut attendre d'elle, et cédant parfois, c'est bien normal, au
stress.
Et ce brave Nick, qui lui dit "Maintenant, je vais te demander d'arrêter
de céder à tes crises d'hystéries chaque fois que tu reçois une
mauvaise nouvelle". Ah oui, on peut parler de mauvaise nouvelle, là.
Plus tôt dans la journée, elle a reçu un appel du tueur qui lui a fait
écouter les hurlements d'une de ses victimes alors qu'il était en train
de la tuer, et là elle vient d'apprendre que depuis plusieurs semaines
une mini caméra planquée dans sa chambre suit tous ses faits et gestes
les plus intimes. Pas de quoi céder à l'hystérie en effet !! Surtout que
je trouve qu'elle réagissais avec une retenue admirable.
Bref, ça c'est le genre de réflexion, que si c'était moi qui me l'était
prise dans la figure, je l'aurais gardée en travers de la gorge pendant
des siècles, privant par-là cette histoire de toute romance (et bye-bye
quand le tueur se sera fait arrêter!). Et on aurait eu un livre avec une
héroïne qui boude tout le temps.
Laurant, tu es beaucoup trop bien pour ce type, quitte-le ! La romance
n'a pas été développée pour que je me mette en colère si tu tombes
amoureuse de quelqu'un d'autre !
En revanche, je craque pour Noah Clayborne (fort probable descendant
d'un des frères Clayborne, mais lequel ? Cole, j'espère) qui fait un
personnage secondaire que j'aurais voulu voir beaucoup plus et dont je
lirai l'histoire avec grand plaisir lorsqu'elle sera traduite.
Ma note pralinée :
/ 5
Export Cowblog : article du 14/05/2013
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