Série : Les Montgomery - Descendance (n°10)
Auteur : Jude DEVERAUX
Genre : Etats-Unis Ouest
Année : 1992 Vf : 1994
Editions : J'ai Lu Collection : Aventures & Passions
N°3794
4e de couverture :
Madame Josué Greene agite son éventail en plumes d'autruche, caresse son petit chien et essaie de calmer les battements de son cœur.
Dans quelques minutes, la diligence arrivera à Éternité. Dans quelques minutes, elle fera enfin la connaissance de son mari, Josué Greene.
Leur histoire est si romantique ! Ils sont tombés amoureux par correspondance et se sont mariés par procuration. Bien sûr, Carine a raconté quelques mensonges pour convaincre Josué de l'épouser, mais dès qu'il la verra, il oubliera tout... En fait, Josué n'apprécie pas du tout la plaisanterie. Dans sa lettre, il a écrit qu'il voulait une femme qui sache s'occuper d'une ferme, pas une mondaine qui se promène avec un rat à poils longs qu'elle baptise un chien !
Mais Carine a plus d'un tour dans son sac...
Mon avis :
Oui. On peut s'interroger sur la santé mentale de l'héroïne qui tombe amoureuse d'une simple photo et abandonne sa confortable vie d'enfant gâtée pour se rendre dans une ferme en se faisant passer pour la femme qu'elle n'est pas (et en pensant qu'elle sera bien accueillie). Mais je me suis rapidement attachée à Carine, qui trompe son ennui en dispensant sa générosité autour d'elle. Elle pense que son argent peut servir à faire le bonheur des autres et passe à l'action. C'est d'ailleurs son grand coeur qui est à l'origine de toute cette histoire. Après la fin de la guerre de Sécession elle monte avec ses amies une agence matrimoniale afin d'aider les personnes qui se sentent seules. C'est dans le cadre de cette activité qu'elle reçoit la demande de Josué Greene qui cherche une épouse, une main d'oeuvre plus exactement, pour l'aider aussi bien dans les tâches du quotidien de sa ferme qu'avec ses deux enfants.
On ne peut pas parler de correspondance romantique comme le laisse entendre la présentation. Carine parvient seulement à se faire épouser par procuration en faisant croire qu'elle est la personne qui pourra l'aider.
On comprend la colère de Josué lorsqu'elle arrive à Eternity avec ses malles remplies de robes françaises et son petit chien. Lui, qui vit dans la misère, et qui a du mal à nourrir et habiller ses enfants n'admet pas le "caprice" de cette héritière en recherche d'aventures. Mais ses petits sont déjà sous le charme.
Tem et Dallas, les enfants de Josué sont trop choux. Vraiment des enfants qui donnent envie d'en avoir. Ils ont du potentiel pour avoir leur propre livre quand ils seront plus grands.
Quant à Josué, si je l'ai bien aimé au début, à la fin il a fini par sérieusement me gonfler avec ses secrets. Il met toujours l'héroïne hors jeu dans ses histoires, [spoiler] et ce, jusqu'à la toute fin du livre [fin spoiler], et c'est insupportable.
Malgré tout c'est un livre qui se lit assez vite et sans ressentir d'ennui. Je l'ai dévoré sans m'en rendre compte.
Et j'ai aussi aimé y retrouver Ring, le frère de Carine. Je garde un bon souvenir du tome qui raconte son histoire "Les Entraves de l'Amour". J'ai bien envie de m'y replonger d'ailleurs.
Ma note pralinée :
Export Cowblog : article du 14/01/2014
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